« Rendons-nous compte du nombre de petits veaux qu’il faut tuer pour pouvoir réaliser ce type d’ouvrage, où toutes les pages sont imprimées sur peau de vélin, c’est-à-dire de veau mort-né. Régis Debray s’est demandé ce qui se serait passé si les Romains et les Grecs avaient été végétariens. Nous n’aurions aucun des livres que l’Antiquité nous a légués sur parchemin, c’est-à-dire sur une peau d’animal tannée et résistante. »
Ils les auraient faits en bois, ou en une matière végétale à inventer. Mais le fait d’être végétarien n’exclut pas l’abattage des animaux (les tuer pour en faire des livres ; mais que faire du reste ? autant le manger plutôt que de le jeter). Et « mort-né » signifie « mort naturellement à la naissance » ; les tuaient-ils à la naissance ?