Beaucoup plus tard, à l’heure où les nouveaux voisins (ou voisin) viennent de rentrer : il y avait une grosse malle dans le hall du rez-de-chaussée lorsque nous sommes revenus et des voix au second, sans nul doute Gentilescha qui faisait visiter l’appartement du dessus aux nouveaux locataires. Éléonore est couchée, ne me semble pas aller très bien, pas très ravie d’être ici. Nous sommes sortis en début d'après-midi ; elle désirait trouver un endroit où avoir accès au réseau gratuitement pour pouvoir consulter ses mails. J’avais pensé au café Atenea de l’université Ca’Foscari que j’avais repéré il y a quelques jours. Nous y avons pris un café avec une pâtisserie ; l’accès planétaire n'est réservé qu’aux étudiants. Puis j’avais pensé à un cybercafé à San Barnaba. Nous y sommes allés et elle a tout de même consenti à payer pour une heure de connexion (je reconnais que c'était prohibitif). Nous nous sommes installés à la terrasse du café San Barnaba où j’ai poursuivi Calvino tandis qu’elle consultait ses messages. Le soleil s’en est allé, il a vite commencé à faire froid...
12 novembre 2009