Je préparais le repas en attendant le retour d’Éléonore. Le téléphone a sonné ; j’ai craint que ce ne soit ma mère, je n’ai pas décroché, ai juste regardé le répondeur se mettre en route. Éléonore est rentrée, a écouté les messages. « Your mother wants you to phone her back. » Je lui avais parlé auparavant du coup de fil de l’après-midi et de mon état qui y était lié. « Let’s pretend you’re not home. I’ll phone her back. » C’est ce qu’elle a fait pendant plus d’une demi-heure que j’ai passée à la cuisine à lire, avec ma énième cigarette, Byzantium (Time-Life, acheté dans un charity shop de Maidstone).

 

1er octobre 2002