Je viens de ranger à sa place Le journal d’un
curé de campagne après lui avoir apposé son ex-libris. J’en ai
profité pour prélever Un Crime que j’ai à présent entre les mains,
que je tourne et retourne en me demandant à quelle époque il a été lu (ou
entamé), en me demandant comment il se fait qu’il n’ait ni
ex-libris ni, surtout, de marque-pages.
(Je pense à l’instant au petit bouquiniste de la
Grand Rue où je suis entré hier pour la première fois. Pas grand-chose qui ne
m’intéresse et relativement cher. J’y ai vu L’Imposture,
édition des années soixante ; pas très beau, mise en page assez vilaine et
rébarbative, je l’ai laissé. Faute d’autre chose, je vais
« relire » le Crime…)
30 mars 2002