J’ai arrêté Tremor en plein chapitre en décrétant que j’en avais assez (devant moi, la télé diffusait sans son – le doublage est exécrable – Orange mécanique ; après avoir refermé Tremor, j’en avais suivi une bonne demi-heure en essayant de lire sur les lèvres ; je ne l’avais pas vu depuis sa sortie ; le peu que j’en ai vu hier soir ne m’a pas fait beaucoup d’effet alors qu’il m’avait tant impressionné à l’époque – mais j’en ai vu bien d’autres depuis, dont Funny Games). Ce midi, après avoir rattrapé mes deux jours de retard de Pepys, je l’ai repris ; ça m’a de nouveau accroché (il s’agit de la « confession » de Roper). Il n’empêche que cette sorte de roman d’espionnage fantaisiste – mais pas tant qu’il le faudrait (il a l’air de jouer sur les deux tableaux, alacrité et sérieux, comme s’il hésitait entre les deux) – a quelque chose d’inutile (c’est bien Burgess l’auteur de A Clockwork Orange, non ?)…