Hier, j’ai vendu mon premier livre en ligne, Vue en coupe d’une ville malade. partie des quelque deux cents dont j'ai décidé le débarras après une longue réflexion et de multiples hésitations : à quoi sert-il de conserver, d'accumuler des textes qui ne me sont plus rien, qui ne me sauront plus d'aucun apport, d'aucune utilité ? À l'image d'Éléonore, qui a ouvert sa propre boutique virtuelle il y a un mois, j'ai constitué, puis ouvert la mienne. Aujourd'hui, on m'a acheté le premier. J’étais monté, elle m’a suivi. « Check, check ! » J’ai allumé l’ordinateur, elle était excitée comme une puce. « And so ? » « Mais attends ! » J’avais effectivement une vente et à voir son sourire, j’étais persuadé que c’était elle qui me l’avait acheté. Ce n’était pas elle. « Look ! Your first book ! »