Je le possède déjà, l’ai
lu il y a dix ou quinze ans (plus de treize puisqu’il n’y a pas d’ex-libris, ni
de commentaires dans les journals), n’en ai aucun souvenir. Je le relis donc
comme si je ne l’avais jamais lu ; et n’y adhère pas (plus ?). Il y a là quelque
chose qui me rebute ; quelque chose de brillant (pas trop), de froid (un peu
trop), de cérébral et sec qui fait que, comble, je n’ai pas le plaisir du texte.
Il m’agacerait même plutôt, ne serait-ce que par le leitmotiv sollérien, comme
un modèle, et, à mon sens (1973, sa période de déstructuration, si je ne
m’abuse), il ne le mérite pas
(Lorsque Barthes parle
de jouissance, j’ai l’impression qu’il s’agit d’une maladie…) Pour en revenir à
Sollers : je n’avais pas noté que le livre fait partie de la collection Tel
Quel…
15 octobre
2002