PETITE ANTHOLOGIE PERSONNELLE des VERS de PHILOXÈNE BOYER
« Mes bons souvenirs à Banville, Asselineau, Philoxène, Leconte de Lisle. [...].
N’oubliez pas de prendre un paquet à Philoxène. Il a des choses superbes. Mais par un faible mystérieux, qui est du reste en accord avec toute sa baroquerie personnelle, peut-être par suite d’idées particulières sur la valeur d’un pucelage, il ne veut pas laisser imprimer ses vers. Il les cache comme un autre montre les siens. Il faut le violer. »
Charles Baudelaire
(lettre à Catulle Mendès, 19 janvier 1866)
« Les vers qui suivent sont extraits des Deux Saisons (publié en 1867) unique ouvrage poétique de P.B. (Vous vous doutez bien que je l’ai plus d’une fois relu.) Nul n’est sommé d’aimer ces vers, [qui] n’ont jamais été cités par personne, à ma connaissance, sans doute parce que les “ spécialistes ” s’appliquent à répéter l’extrême faiblesse de l’ouvrage, quand il est seulement cité. Je ne puis exprimer ce que certains de ces vers ont pour moi d’inouïs, comme par exemple : “ Dans l’éther ”... Il s’agit seulement d’un choix personnel, indifférent à tout public. Je n’ai jamais été tenté de confronter l’amitié à leur reconnaissance. SCD
(6 octobre 2000)