Le Piège, à ma gauche avec sa belle couverture dans la collection « L’Imaginaire ». Je l’ai lu dans la journée, fini cette nuit en me demandant comment j’allais en parler. 1940-1941, France, Vichy, Lyon, Paris, un homme (gaulliste, pétainiste, je ne sais, on ne sait, ça reste flou du début jusqu’à la fin ; en tout cas semblant veule et pleutre – et « bileux » à l’extrême, je m’y suis un peu reconnu), est pris dans l’engrenage de l’administration, de la police, de l’armée, arrêté, inculpé sans qu’il sache pourquoi. Ce n’est pas très bien écrit, beaucoup de lourdeurs, parfois un peu scolaires, mais l’histoire est passionnante (et terrifiante)… Une note de Bove à la fin m’apprend que cet homme a existé ; il ne le dit pas tel quel, mais : « Les papiers, réunis à gauche et à droite après la mort de Joseph Bridet après sa mort, sont d’un intérêt relatif. Si une nouvelle édition de ce livre doit être faite, nous les joindrons cependant en appendice. » Comment se fait-il que ces pièces n’ont pas été ajoutées et publiées, dans cette édition par exemple, c’était l’occasion ; ou existe-t-il une édition qui les fait apparaître ?... (Ou alors il me roule dans la farine...) C’est son dernier texte, paru après sa mort en 1945, année de la publication… (Je ne sais toujours pas ce qu’il faisait rangé dans ma bibliothèque…)
11 février 2025