Après Douassot, panne de lecture de nouveau. À côté de moi j’ai Les planches courbes de Bonnefoy, tant vu et tant vendu (à l’époque où il se vendait un bon prix). Il figurait dans les livres d’Éléonore à mettre en ligne, je l’ai ouvert, entamé ; je ne suis pas sûr d’aller bien loin, ou alors je le finirai par simple curiosité. Poésie. J’ai presque envie de dire que ce n’en est pas sans pouvoir véritablement dire pourquoi. En l’occurrence, ce ne sont jamais que des phrases en « prose » coupées en quatre, cinq ou six. Ce serait donc de la poésie, ou plutôt cela ferait de la poésie. C’est plutôt agréable, mais ça ne m’inspire rien de particulier. Qu’est-ce que la poésie ? Des bouts de phrases, voire des mots que l’on met les uns en-dessous des autres. On enlève un sujet, un verbe, une conjonction ; ou même pas : je viens de lire le premier « chapitre » (partie, page ?) de « La pluie sur le ravin » et je peux mettre tous les « vers » bout à bout, cela ferait des phrases qui, si elles n’étaient pas coupées, serait de la prose. Ce ne serait donc qu’une question de forme