J’ai entamé Geai de Bobin et ne le finirai pas. Il m’est passé entre les mains alors que je mettais un carton de livres d’Éléonore en ligne. La page de garde porte un texte manuscrit – j’ai d’abord cru qu’il en était l’auteur –, cela m’a incité à le feuilleter, puis à en lire deux pages au hasard. Pas de surprise, c’est bien du Bobin. Puis je l’ai mis de côté pour le lire depuis le début (il n’était pas impossible que mon avis à son sujet ait changé depuis que je l’avais boycotté). Je ne le finirai pas. Compression, épure, à son habitude ; l’écrasement au maximum jusqu’à ce qu’il ne reste plus que des belles formules, comme des mots d’auteur. Au bout d’un moment, c’est lassant, et agaçant. (Et bien sûr affleurent sans cesse Ramuz, Duras, d’autres…)
18 décembre 2021