« It’s not certain if any of the people who carry out these atrocities have any justification, even in their own minds. It may be violence for violence’s sake. That’s dangerous because you can’t predict it. Maybe people are so bored and modern life so empty that they want to drop a bomb or kill someone just to feel alive. » « Il n'est pas sûr qu'il y ait une quelconque justification aux atrocités que ces gens commettent, même dans leur propre esprit. Ce n'est peut-être que la violence pour la violence. C'est dangereux car on ne peut le prédire. Peut-être sont-ils plongés dans un tel ennui et que la vie moderne est si vide que c'est simplement pour se sentir vivant qu'ils lancent une bombe ou tuent une autre personne. »
La violence pour la violence. Je ne le pense pas. Je pense simplement que, dans ce cas, la notion de violence n’est pas perçue comme telle. Il s’agit d’actes gratuits (mais pas tant que ça, ou alors le mot « gratuit » ne convient pas car il peut supposer une certaine part de conscience dans l’acte), mais dénué de tout caractère de violence, du moins dans l’esprit de la personne en question. Ce n’est peut-être qu’une simple impulsion, pas très différente de certains gestes irraisonnés ou incontrôlés. C’est, de toute manière, une déconnexion, et je prends le mot dans son sens le plus technique possible, c'est-à-dire une rupture de type électrique, un court-circuit, un mauvais contact. C’est peut-être aussi bête que cela et il n’y aurait pas davantage d’exemples aujourd’hui qu’il y a un ou deux siècles ; la différence, c’est qu’aujourd’hui, puisque tout se voit et tout se sait, on le remarque ; on le souligne. (On ne peut les prédire. Peut-on prédire une violence organisée, décidée, délibérée ?...)