Terminé. À la suite du texte, curiosité – d’un goût plus qu’incertain –, quelques pages au sujet de l’auteur : une courte interview, une bibliographie succincte, un bref essai. Il ressort de cette interview cette chose : il écrit un minimum de mille mots par jour depuis quarante ans. « C’est la seule solution pour être un professionnel. » J’ai aussitôt demandé à Éléonore à quoi correspondaient mille mots. « Deux pages bien tassées. » Ah bon ? Mais j’écris bien plus de mille mots par jour… Qu’entend-il par « professionnel » ? En l’occurrence, celui qui vit de sa plume, je présume. Autrement, cela ne vaut pas grand-chose, encore qu’il y ait cette idée contraire qui se place aussitôt en opposition : la nécessité de la contrainte. Qui a tort, qui a raison ? Ou plutôt, puisqu’il n’est pas question de « tort » ou de « raison » : quelle est la voie ?…

 

12 mai 2005