Rien ne dit qu’il s’agira d’une biographie familiale, en l’occurrence, l’histoire de ses parents, et ce malgré l’apparition, dès la première ligne, du nom de Bergman (à noter qu’il ne s’y inclut pas, que le récit s’arrête en 1918 où Anna est enceinte de son deuxième enfant qui, je viens de vérifier [c’est la date de naissance de Bergman], est lui-même. Son histoire commence là où s’arrête celle de ses parents.). Je n’y ai pas pensé une seconde, car très vite j’ai été pris par le récit qui se présente comme un roman, comme une fiction. Il est étonnant qu’il y a dix ans j’aie réagi d’une manière totalement inverse, c’est-à-dire que, dès le départ, j’y ai vu une chronique familiale qui allait me faire abandonner le livre au bout de quelques pages. Mais le plus étonnant est que je n’aie pas perçu la construction particulière qui devait être propre à m’intéresser et à m’inciter à poursuivre...