La page 194 est la page 119 où il est dit : « Georges Bataille semble hésiter constamment entre le vocabulaire descriptif le plus cru et les périphrases dont il usait depuis les premiers feuillets du manuscrit. »

Il s'agit des passages illisibles, encore en chantier. Mais cette hésitation me semble bien être le fait de tout l'ouvrage qui me laisse donc perplexe. Encore que les choses aient pu changer si Bataille n'avait pas été contraint d'interrompre son écrit, car :

« Ah, serre les dents, mon fils ! tu ressembles à ta pine, à cette pine ruisselante de rage qui crispe mon désir comme un poignet. »

Ce sont les derniers mots du texte. Ils laissent présager ce qu'aurait pu être la totalité si Bataille n'avait pas semblé hésiter (tant que je m'en souvienne, c'est le seul mot cru – pine – de tout le texte)...

 

(Y a-t-il correspondance de dates entre celle du marque-pages et celle de la première lecture ? Je peux le supposer. En tout cas, la seconde n'est sans doute pas antérieure à la première, la souffrance des livres à cette époque n'existait pas...)

(J'ai peine à croire aujourd'hui que Léo et moi ayons pu nous abandonner à la réalisation aussi hideuse de ce carton d'invitation...)

 

16 novembre 2000