Puces, Ilhem, quartier populeux, fête foraine, qualité à l’avenant, c’est-à-dire pas grand-chose si ce n’est trois livres dont Malone meurt de Beckett ; je pensais l’avoir, je ne l’ai pas, ou plutôt en anglais, Malone dies, qu’il a lui-même traduit  du français. J’ai naturellement devancé Éléonore, me suis retrouvé à la terrasse du Faidherbe le bien nommé entre un manège pour enfants, deux stands de loterie, un gamin qui tapait férocement sur le clavier d’un piano miniature et une petite famille dont la femme à moitié dégénérée ne cessait d’appeler à l’ordre son rejeton « Jordan !... »

 

5 août 2006