Après un peu de télé, je me suis remis au Prélude 851 ; je m’accroche et le teste sur le petit orgue que Romero m’a donné. Je ne sais plus si j’en ai parlé en son temps, le petit orgue ORLA à soufflerie qu’il avait acheté chez Emmaüs lors de leur séjour ici et m’avait donné avant qu’ils ne quittent la maison. Est-ce un orgue ? Ça a à peine quatre octaves et le son est entre celui de l’harmonium et l’accordéon. Ça souffle, c’est amusant (mais tout de même un peu bruyant). Je l’avais testé à ce moment-là en sachant que je ne pourrais pas en tirer grand-chose. Puis il avait été rangé dans sa caisse et abandonné dans un coin du jardin d’hiver. Au bout de quelque temps, un pot de fleurs y avait échoué et je l’avais oublié, tout le monde l’avait oublié. Il y a quelques jours, je repensais à la proposition de Gonzague pour son spectacle d’enfants et le petit orgue m’était revenu à la mémoire. Je l’ai sorti, en ai joué. Mon avis n’a pas changé, c’est extrêmement limité. Puis j’ai essayé du Bach ; ça colle assez bien. Alors je vais du piano au petit orgue pour m’exercer au Prélude en do 851. Le matin, je lis Bach dans le jardin d’hiver, la journée j’en joue sur l’ORLA posé à côté de la table.
28 avril 2016