« Contrairement à ce que disent la plupart des gens, il me semble plus facile de parler que de comprendre : quand je parle je choisis moi-même mes mots et je n’emploie que ceux que je connais ; mes interlocuteurs sont plus imprévus. Je remarque que les Français sont beaucoup plus sensibles que les Américains à mon déplorable accent c’est que chacun attache une grande importance à l’approximation qu’il a, quant à lui, réalisée ; les Américains me semblent considérer avec une égale indifférence ces degrés divers d’imperfection : du moment qu’on se fait comprendre, autant parler franchement mal qu’à moitié bien. »