« Isabella Bird était la fille d’un pasteur et a grandi dans le Cheshire. Très tôt, elle a souffert de la colonne vertébrale et en 1854 son médecin l’a envoyée aux États-Unis [du moins, je présume : “ America ”, dit l’original, quelle Amérique ?] et au Canada pour améliorer sa santé. Elle a néanmoins continué à souffrir de problèmes dorsaux, de dépression et d’insomnie jusqu’à ce que, à l’âge de quarante ans, elle parte pour l’Australie, puis pour Hawaï où, miraculeusement, sa santé s’est nettement améliorée ; elle y a escaladé le plus grand volcan du monde. En 1873, elle part pour les Montagnes Rocheuses. À cette époque, le Colorado, là où elle a séjourné le plus longtemps, était un territoire quasi sauvage en-dehors de l’Union [c’est-à-dire ?]. Ses grands espaces vierges n’étaient habités que par des colons qui y menaient une vie laborieuse au gré de l’alcool, terres que, depuis peu, ils avaient brutalement arrachées aux Indiens. » Deuxième cigarette. Prochaine dans deux heures… Durant une demi-heure, des enfants ont joué dans la cour des voisins, sinon calme complet… (J’aimerais bien voir le parc Barbu à ce moment précis qui, en temps normal par ce beau temps – quoiqu’il fasse froid –, serait comble.) (Pour une immense majorité de la population, cela doit être une contrainte terrible, mais passée une période, je me demande s’ils ne finiraient pas y prendre goût – un jour de repos à perpétuité.) Bird est à l’assaut de la montagne sur son cheval (et sa robe hawaïenne)…