Pas de goût à la lecture.
J’ai néanmoins avalé Fin de partie de Beckett. Éternelle question et
éternel problème liés à la lecture d’une pièce : il y a celles qui se lisent et
celles qui s’écoutent, les dernières qui se regardent. Guitry, Anouilh peuvent
se lire sans être écoutées ni regardées ; Beckett doit sans nul doute s’écouter
et se regarder (lequel précède l’autre dans l’ordre des priorités ?). Quoi qu’il
en soit, et quelles qu’en puissent être les raisons (que je n’ai pas l’énergie,
pour l’heure, de démêler), je reste complètement interdit face à un tel texte
(qui me serait interdit ?). Il est certainement essentiel que je puisse accéder
à sa mise en scène…
21 novembre 2001