42 « De nos jours »

« De nos jours, les enfants sont plus gravement lésés : ils n’ont même pas la chance de connaître les contes de fée. »

Ça a été édité en 1976 et concerne les États-Unis. Je ne sais ce qu’il en est aujourd’hui, et ici, mais, « à mon époque », antérieure à la publication de ce texte, tous les enfants, moi le premier, connaissaient les principaux contes de fée (qui, si j’en juge d’après ce que je vois, trouve et vends, se publient toujours dans d’innombrables éditions et versions – quelle place et quel poids ont-ils dans l’esprit des enfants d’aujourd’hui ?).

 

43 « Pendant la… »

« Pendant la plus grande partie de l’histoire humaine, la vie intellectuelle de l’enfant, à part ses expériences immédiates au sein de sa famille, reposait sur les histoires mythiques et religieuses et sur les contes de fées. Cette littérature traditionnelle alimentait l’imagination de l’enfant et la stimulait. »

C’est tout ce qu’ils avaient à leur disposition ; l’enfant du XIIe s. n’est pas le même que celui du XXe (aux USA).

 

Contes ≠ contes de fée (fairy tales)

Peut-être pour éviter la répétition incessante de « contes de fées », le traducteur (ou l’auteur – mais en tant qu’anglo-saxon, il ne doit pas répugner à la répétition) utilise « contes ». On se doute qu’il s’agit des contes de fées, mais rien ne le confirme vraiment.

 

6 octobre 2017