Je suis à une table du « coffee-shop » de
Corderie, d’où Éléonore a tout à coup disparu. Nous étions arrivés ensemble il y
a un peu plus d’une heure. Il y avait une queue phénoménale (alors qu’avant-hier
c’était désert et nous hésitions à entrer pour finalement reporter).
L’architecture ne me bouleverse pas suffisamment pour que je consente à
m’insérer dans une telle queue (rien au monde ne m’intéresse suffisamment pour
que j’accepte de faire partie d’une queue). Il y a une librairie, une majorité
d’ouvrages d’architecture et assimilés ; très chers en général. J’y ai malgré
tout trouvé L’esotico quotidiano de Barbero, sorte de carnets de voyage
illustrés, de belle facture dont le prix raisonnable a achevé de me
décider…