« En Italie, le sonnet avait été accepté depuis longtemps comme la forme la plus appropriée au poème d'amour. Le poète médiéval Pétrarque en avait régulièrement usé pour s'adresser à Laura, sa bien-aimée. Chez lui, le sonnet comportait quatorze vers et était divisé en deux parties : le huitain, comportant huit vers ; le sestet qui en comportait six. Le huitain exprimait la première partie d'une idée, le sestet la seconde ; le huitain posait la question, le sestet y répondait ; le huitain exprimait un thème, le sestet le contredisait. Pour les Italiens, l'agencement des rimes était strict : huitain : abba, abba ; sestet : cde, cde ou cdc, dcd, ou n'importe quelle autre combinaison de deux ou trois rimes. »

 

Abba abba…