Enfin achevé ; enfin, parce que j'ai traîné sur la fin ; car j'y ai trouvé une sorte de « terminaison » conventionnelle qui m'a un peu agacé... Subtile variation de ses thèmes les plus chers et j'ai été heureux de ne pas y retrouver cette espèce de « rétrospective » d'écrivain vieillissant que constituait Rushing to paradise. Mais la fin fait tout retomber ; tombe dans l'explicatif, le démonstratif ; dans l'attendu et le consommé, clin d'il, peut-être, au roman policier qui, au bout du compte, en tant que genre, pourrait qualifier ce roman. Roman, voilà le mot. C'est un roman. Dans sa plus pure forme. Ballardien, mais un roman tout de même...
24 octobre 1996