Après le repas, elle était allée s’allonger. J’avais avec moi Chronique japonaise dans l’éventualité d’un répit. Elle me l’offrait. Je suis allé le chercher dans la voiture, suis revenu m’asseoir dans le fauteuil, ai coupé le son de la télé. Mais l’ont remplacé ses plaintes et gémissements, de ceux qui m’insupportent et dont je ne parviens jamais tout à fait à croire à l'authenticité. Je me suis senti incapable de les entendre et, comme elle m’avait demandé de m’occuper des géraniums dans le jardin, je suis sorti. Je n'avais pas dans l’idée de m’occuper des géraniums, mais plutôt de m’installer quelque part à l’ombre ; mais il n’y avait aucun endroit où m’asseoir. Alors je me suis installé dans la voiture et y ai lu durant une demi-heure. Lorsque je suis revenu, tout était calme...

 

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