J’ai terminé, je fume. Face à cette belle vue, je n’ai pas envie de poursuivre Baricco. Idée : aller à Girolamo m’installer sur un banc (il n’y a pas de bancs à Venise  – ou si peu, ou sur les campi ; peut-être est-ce pour obliger les touristes à s’asseoir aux terrasses). Ou aux Giardini ? Tout dépend où les vaporetti d’ici peuvent m’emmener avant le départ… À quelques mètres à ma droite, une jeune femme états-unienne à la jambe cassée est allongée sur une sorte de civière, en plein soleil. Elle y est depuis que je suis arrivé. Finalement, j’ai lu quelques pages de Castelli qui m’enchante...