Je viens de rentrer. J’ai fait quelques courses, puis suis allé me perdre dans Santa Croce, la gare, puis Pantalon pour aboutir à Giacomo (j’ai été content de retrouver sans peine des chemins, mais furieux et éberlué d’en avoir oublié d’autres). J’y ai pris un spritz. À la table voisine se sont installés deux couples avec leurs enfants qui n’ont pas arrêté de courir et de crier devant ma table. Je ne sais pas comment j’ai réussi à lire un chapitre de Baricco. Je me demande pourquoi je vais à Giacomo qui est un campo extrêmement bruyant. Sur la route, j’étais passé devant la pasticceria où trois tables étaient sorties près du canal. J’ai hésité à m’y asseoir parce qu’il y avait un couple d’États-uniens et de l’autre côté deux Italiennes (la table libre se trouvait entre les deux). Ça m’aurait dérangé pour lire, l’endroit est trop calme. Mais ça aurait sans doute été plus « reposant » que d’aller à Giacomo. Et puis, d’une certaine manière, c’était notre terrasse…
25 juin 2010