En définitive j’ai fumé mes deux cigarettes à la terrasse du bar de Giacomo en buvant un spritz. J’y ai aussi entamé avec beaucoup de plaisir Castelli di rabbia. Beaucoup de plaisir parce que ça me plaît (ce qui est bonne raison), mais aussi parce que j’ai accès à la langue. Et puis, il y a le ton, puis il y a une histoire à la différence de De Luca chez qui je nage. Auparavant, j’ai marché une petite heure du côté du Rialto, prospecter un quartier que je ne connaissais pas vraiment, la pointe de San Polo, c’est-à-dire Calle del Ravano jusqu’à Cassian, de là, je ne sais comment, je me suis retrouvé Campo San Polo, ai remonté Madonetta jusqu’au Rialto, puis le marché, puis au hasard pour me retrouver de nouveau à Cassian, puis Carampane pour me retrouver à Agostin. Je vais me préparer à manger, la même chose qu’hier, j’en ai bien peur…

 

24 juin 2010