Je suis retourné sur mes pas jusqu’à Fondamenta Gradenico où se trouve la pasticceria. J’y avais repéré des délicatesses qui m'avaient semblé alléchantes. J’y ai acheté un peu au hasard des Frollini al Parmegiano qui auraient pris peu de place dans la valise. La jeune vendeuse s’obstinait à me parler en anglais alors que je lui parlais en italien. J’étais trop exténué pour tenter un « scusi, non sono inglese, non capisco niente ». Je suis ensuite retourné à l’appartement. Alexandra m’avait laissé une clef. J’ai récupéré ma valise et le laptop. C’est à partir de ce moment-là que j’ai vraiment eu chaud. Jusqu’alors, j’avais même pu porter ma veste sans gêne, mais tout à coup, j’ai été trempé de sueur et exténué. Je me suis traîné jusqu’à l’arrêt du bus, en plein soleil. L’attente, puis la route ont été pénibles. Après avoir enregistré ma valise, je suis allé à la terrasse du bar de l’aéroport où j’ai achevé Barrico. Très beau. (La serveuse chinoise m'a tendu sa calculette, je l'aurais étranglée...)
26 juin 2010