Je viens d'achever Carnets. Parvenu aux dernières lignes, j'ai ressenti l'envie de voir un film de Kieslowski ; polonais, bien sûr...

p. 21 :
« Peut-on dissocier la personnalité de l'artiste de son œuvre ? Le gouvernement de Varsovie est de cet avis : il a laissé imprimer des livres d'écrivains emprisonnés pendant l'état de guerre. L'auteur physique était derrière les barreaux, mais il pouvait emprunter à la bibliothèque de la prison son propre livre, lui-même spirituel. Le corps est une chose, l'esprit en est une autre. Une idée extrêmement intéressante, surtout pour les Marxistes.) »

28 août 1998