Je ne suis pas allé à la dégustation, ai appelé Sacha pour me décommander. J’ai mangé léger, me suis installé devant la télé avec L’Immonde. Au bout d’un quart d’heure j’ai de nouveau ressenti une gêne à l’estomac qui s’est vite transformée en lourdeur. J’ai déjà fumé cinq cigarettes, ai fumé la sixième avec la suite de Barnum qui me convient parfaitement avec ces chroniques et malgré le vocabulaire qui me manque. Par instants, je suis franchement désespéré. Mais ces très courts textes (jamais plus de deux pages et demi exactement puisqu’ils sont au format de la place qui lui était impartie dans le quotidien pour lequel ils ont été écrits) me permettent une seconde lecture avec le dictionnaire. C’est fin, c’est enlevé, intelligent et drôle. Je ne vois pas ce que l’on peut demander de mieux… Le seul « problème » (mais en est-ce un ?), c’est que ça date de 1993 et qu'il y nomme ou présente souvent des personnages uniquement connus par les Italiens (des animateurs TV, des hommes politiques, par exemple). Mais j’y ai appris que Gould était obsédé par sa santé et se bourrait de médicaments (qui du reste auraient provoqué sa mort). Je ne sais pas pourquoi, cette nouvelle m’a un petit peu moins éloigné de lui…
13 décembre 2011