Chercher à voir l’invisible, c’est-à-dire ce qui restera irrémédiablement et à jamais hors de portée et de compréhension quatre siècles après. En outre il y a la langue. Hamlet est en anglais et qu’est-ce que des exégèses qui y sont étrangers – et s’appuient donc sur une traduction ou, s’ils utilisent le texte original, ne sont pas de la langue – peuvent bien y comprendre ?... En lisant ce texte, je pense souvent à la tirade de Tomorrow and tomorrow ; la dernière phrase dit peut-être tout : « This is a tale told by an idiot, full of sound and fury and signifying nothing… » Voilà, tout est dit. (Ça n’empêche pas le texte de Bayard d’être prenant et digne d’intérêt…)

 

24 juillet 2024