Bayard achevé. C’est remarquable, je n’ai rien d’autre à dire et vais laisser les notes parler à ma place… (Je déteste Pavarotti et si je devais ajouter un chapitre à ce livre, je l’intitulerais « Un monde sans Pavarotti » en disant qu’il suffit qu’il ouvre la bouche pour que disparaissent scène, décor et surtout chanteurs et chanteuses censés l’accompagner. Il sort une note et tout s’efface, s’envole, et je me demande comment ses partenaires peuvent continuer à chanter. Avec Pavarotti, je n’assiste pas à un opéra, mais à la prouesse d’un individu qui, effectivement, éclipse tout ; il est là, il n’y a que lui (peut-être à son corps défendant). C’est insupportable, insupportable comme peuvent l’être tous les virtuoses (en est-il un ?). Un monde sans virtuose, quelle paix – et quelle avancée...

 

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