Je reviens de l’Avenue des Tongs, vingt minutes aller et retour. J’ai mal, ce n’est pas agréable du tout de marcher en ayant mal et donc en me forçant… Je pense que Marie Morel doit avoir un égo particulièrement développé. Cette publication, Chère peinture, d’un certain Joël Bastard, 2016, est le quatrième numéro d’une collection intitulée « Collection des ami(es) de Marie Morel » (tiens, pas d’inclusive cette fois – ai-je dit que les femmes, à ce jeu, seront toujours perdantes puisque, quelle que soit la forme adoptée, le masculin passera toujours en premier ?). Les trois premiers numéros, dont un de Butor, lui sont consacrés (mais qui est à l’origine de cette collection ? ce n’est pas forcément elle), et je gage que celui-ci le sera aussi. Je vais le lire de ce pas au son de la marée basse. (À ce propos, il y a plus de quatre mètres entre la plage et le haut de la digue, et davantage entre l’eau des canaux de Greeb et le niveau de la ville ; l’eau montera-t-elle réellement de plus de quatre mètres en quarante ans ?)… Voilà, c’est fait, le temps d’une cigarette. Ça fait une trentaine de pages, c’est constitué de fragments (qui la célèbrent, bien sûr). Ce n’est pas mal du tout, et même très bien. (Je me suis trompé, c’est le troisième numéro…) À l’intérieur, se trouve une carte de son coin enneigé, des arbres, du même Pierre Morel, et un mot à mon intention (attention ?). Apparemment, Mes aventures lui plaisent…

 

11 mars 2020