Note :
18 « nous passons… enfance » Pourquoi nous ?
« […] nous passons une partie non négligeable de notre vie à regretter cette enfance. » Le « nous » générique, collectif, ce « nous » qui m’agace tant chez Proust ; sentence applicable à tous, loi universelle qui serait forcément vraie. Elle ne l’est pas. La preuve : je ne regrette en rien mon enfance (du reste, je ne sais même pas si j’en ai eu une)… Il l’emploie à plusieurs reprises lorsqu’il parle de mémoire, de passé, de regrets, d’émotions : « nous ». Non : je. Ou : la plupart, un certain nombre, la majorité…
4 novembre 2018