1942, Kiev, une équipe ukrainienne de football rencontre une équipe nazie (je ne me rappelle plus les circonstances à l’origine de cette rencontre singulière à quelques pas de Babi Yar). Il serait de bon ton que les « sous-hommes » perdent. Ils gagnent… J’avais failli lâcher au bout de quelques pages, ça ne parlait que de foot. Et puis, tout à coup (mais je savais tout de même de quoi il allait être question), ça m’a accroché et je l’ai avalé. C’est tendu, haletant, et parfois un peu confus (notamment à cause de l’écriture un peu trop hachée, parfois chaotique). Je vais le conserver. (Le plus étonnant dans cette histoire est qu’il ne subsiste qu’une seule trace « réelle » : une photo prise juste avant le coup d’envoi – elle illustre la couverture. C’est pratiquement le seul élément dont dispose l’auteur pour mener son « enquête » sur les lieux des faits.)