Jardinage, grille, repas et la suite, télé, feu de bois, soirée chinoise avec trois documentaires à la suite consacrée à la Chine. Il était prêt de minuit lorsque je suis monté. J’avais avec moi un recueil de partitions de Bartók pour piano. Durant les dernières semaines, j’avais beaucoup parlé de Bartók avec Sosthène, par mail, puis lorsqu’ils sont venus, notamment au sujet des quatuors. Je passerais pour un spécialiste de Bartók ; c’est vrai dans un certain sens (et une certaine mesure), et m’est revenu à la mémoire un livre qui se trouvait dans la souffrance depuis des années, le Bartók de Pierre Citron. Bizarrerie : lorsque je l’avais acheté, dans des puces sans doute, j’avais été persuadé de l’avoir, mais avec une autre couverture, et je destinais celui-ci à la vente. Je ne l’avais pas trouvé dans ma bibliothèque et l’avais donc glissé dans la souffrance. Aujourd’hui que je le sors, j’en suis toujours persuadé (mais alors, où est-il ?). Je l’ai entamé et ce recueil pour piano, acheté à Bruxelles il y a des années alors que je cherchais une partition d’une obscure « musique de nuit », m’est également revenu à la mémoire. Avant d’aller me coucher, j’ai écouté Élégie 2 en la suivant sur partition, elle figure dans le recueil (quelle complexité, comment peut-on jouer cela ?), puis j’ai dressé la liste de l’intégralité de ses œuvres. Je me suis aperçu qu’il me manquait pas mal de choses. Je vais tâcher d’y remédier…

 

24 mai 2023