69 « toujours ligotée »
« […] je vois une surveillante qui se précipite pour l’aider. Elle me déshabille, toujours ligotée,
en me laissant juste ma chemise […]. » Tel que c’est écrit, c’est la surveillante qui est ligotée…
89 note « De la même façon qu’en achetant un kilo de sarrasin, on devait obligatoirement emporter deux boîtes de conserves de bytchki à la sauce tomate […]. » (pour liquider les surplus) Note à bytchki : « […] c’est seulement en écrivant ce passage que je me suis demandé : “ mais de quel poisson s’agit-il au juste ? ” Une rapide recherche apporta la réponse que j’aurais pu deviner : il s’agit d’un poisson inexistant ! Plus exactement, d’un terme désignant tous les poissons de petite taille. » Un corned-beef marin, en somme…
93 traître Soljenitsyne ? (note) « […] (quelle mouche a pu piquer ce Heinrich Böll, qu’on avait pourtant traduit et publié en abondance, pour qu’il ouvre sa maison au traître Soljenitsyne ?) […]. » Non, c’est (évidemment) ironique…
96 suicide, camps « […] le bas taux de suicides dans les camps : l’homme y était trop occupé par ses efforts pour survivre pour songer à se supprimer, même dans des conditions où les souffrances étaient telles que la vie ne semblait plus valoir la peine d’être vécue. » Le corps humain est une drôle de machine...
Je pense à ma Clara… Ce texte me revient à l’esprit à chaque fois qu’il est question de censure
des livres dans les régimes totalitaires. Est-ce « publiable » ? (Dans Vingt grammes ?)
22 avril 2020