Coucher tard, lever tard (je suis étonné de pouvoir encore à mon âge « tenir » jusque si tard (?) – pourquoi « tenir » ? je n’étais en rien fatigué). Je suis dans le petit salon. Soleil, mais frais (à l’extérieur)… Les réveils et les levers sont de plus en plus difficiles : cou, épaule, tête, jambe ; signes de l’âge… Choix de lecture : Pepys, le Bourdieu à terminer ou un livre qui reposait sur mon second bureau depuis huit jours en attendant que je le débarrasse du reste d’étiquette qui salopait sa quatrième de couverture : Moscou-Paris un aller simple, d’une certaine Elena Balzamo. Il vient des étagères de ma seconde boutique. J’avais passé la première d’entre elles en revue pour voir si la cote de certains d’entre eux n’avait pas augmenté, auquel cas je les aurais rentrés dans ma première boutique. Il en faisait partie. Ne restait qu’à le nettoyer avant d’effectivement le déménager… Il figure à côté du Bourdieu, ils sont du même format, ont la même épaisseur, ont tous deux une couverture rouge (le Bourdieu mat). Balzamo est chez Michel de Maule dans la collection « Je me souviens… » (Je me rappelle ?), Bourdieu chez Raisons d’agir. Combien y a-t-il d’éditeurs dans le pays et comment vivent-ils ? Combien faut-il vendre de ces livres pour qu’ils soient rentables ? Je pense que je vais tester le Balzamo