Après le repas, je me suis installé pour attaquer la nouvelle suivante, « The waiting grounds ». Ce n’est que vers la fin que je me suis rendu compte que je ne l’avais jamais lue ; ou plutôt, car il me semblait bien y retrouver des éléments connus, que m’est venu à l’esprit un feuillet blanc porteur d’une seule ligne dactylographiée. J’ai vérifié, elle figure devant moi : c’est le feuillet suivant de mon « projet ». En même temps, il y a ces souvenirs (quoique je puisse confondre) qui me font penser que la nouvelle a pu avoir été traduite plus tard ou, mieux, que je l’ai déjà lue dans le texte. Je viens de la retrouver dans le recueil The Day of Forever, acheté et lu par la suite (mais avant le premier journal, ce qui fait qu’il n’existe aucune note à son sujet). Quoi qu’il en soit, je n’ai pas songé à prendre quelque note que ce soit durant la lecture (j’ai tout de même relevé la récurrence au fil des textes de l’expression « to pull one’s leg »), et je me suis posé la question de la traduction du titre, décidément intraduisible (je m’étais finalement arrêté à L’Attente), ainsi que celle de l’origine du nom de l’un des personnages : Tallis (« talis » latin ?). Je le ferai demain en me conformant au même plan de lecture, même si aujourd’hui il me paraît un peu niais

 

 

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