N’ai donc pas bougé de la journée si ce n’est que
pour sortir le chien, et puis, dans le courant de l’après-midi, pour fabriquer
un bonhomme de neige avec Éléonore dans le jardin ; je dois reconnaître qu’il
est assez réussi, des photos l’ont immortalisé… Pour le reste, travail à Rok IX,
au Journal du site que j’ai remis en route ; lecture avec la suite de
Ballard, deux nouvelles :
Chronopolis et
Voices of time. J’ai eu du mal à retrouver quelques bribes de
souvenirs de la seconde ; ai même eu du mal, je peux bien l’avouer, à m’y
attacher (en fait, je ne suis pas sûr d’avoir vraiment compris de quoi il
retournait). Je m’aperçois en outre, et sans doute est-ce lié au fait que je les
lis chronologiquement et non dans le désordre de l’époque, que j’avais oublié,
ou pas perçu, à quel point Ballard était attaché au temps. Compte tenu du fait
que j’ai été assez fortement influencé par lui durant les premières années de
mes textes de fiction, ce n’est sans doute pas un hasard si, aujourd’hui (mais à
l’époque aussi, Le saphir érodé en est la preuve), j’y suis moi-même tant
attaché…
1er février
2003