Je poursuis l’inventaire des livres de la cave,
les uns (invendables ou/et en trop mauvais état) destinés à la boîte aux livres
St Michel (ou, dans le pire des cas, à la poubelle – mais il y a toujours
quelque chose à tirer d’un livre il est rare qu’un livre soit tout à fait
mort), les autres à mettre en vente. Parmi ceux d’hier, L’autobiographie,
dans la collection « classiques Hatier ». J’allais le mettre en vente lorsque je
me suis aperçu que la deuxième et la troisième de couverture portaient des
écritures. Les voici… J’en ai profité pour
jeter un œil à ce livre scolaire. Deux parties : « L’autobiographie » et « Aux
frontières du genre. Des extraits soutiennent l’analyse. Dans la première :
Perec (deux fois), Gide, Rousseau (trois fois), Chateaubriand (deux fois),
Semprun (deux fois), Duperey (? deux fois), Sarraute (deux fois), Beauvoir,
Tolstoï, Céline, Leiris, Sartre, Levi. Pour Céline, il s’agit de quatre pages de
Mort à crédit (1936, ah bon ? j’aurais juré qu’il était de la guerre,
voire de l’après-guerre), je les ai lues ; je ne me ferai décidément jamais à
son style, aussi « inventif » soit-il (inventif ne convient pas ; particulier et
unique ? génial ?). Dans la seconde : Duras (trois fois), Camus, Juliet, de
Gaulle, Yourcenar, Stendhal, Proust (Du côté de chez Swann, en
l’occurrence le passage de la madeleine, évidemment ; pourquoi celui-ci plutôt
qu’un autre ?), Cohen, Zweig, Perec (Je me souviens ; je ne l’ai
jamais lu, et n’en ai pas envie, et je note cette erreur grammaticale : « Je me
souviens comme c’était agréable […]. » Non : je me rappelle…)
19 mai 2024