En substance : l’écrivain raconte une noyade de pure fiction qui touchera, peu de temps après, dans la réalité, l’un de ses proches ; il s’en sentira coupable. J’ai pensé à ce qu’avait dit Ballard à l’époque où il écrivait Crash, pensant à ses enfants qui chaque matin partaient seuls à l’école alors qu’il écrivait et pouvaient être amenés à se faire renverser par une voiture. J’ai surtout pensé à cette crainte superstitieuse que j’avais eue à l’époque de la réalisation de La Rue ; Lionel s’était chargé de la mise en page ; son fils s’appelle Rémi, et Rémi est le prénom du gamin qui se fait tuer par une voiture...