« En plein prolétariat, l’avortement s’étale. Aux journées d’études, les J.O.C.F. nous disent que les jeunes qui se font avorter s’en expliquent en reprenant leur travail, et tout le monde “ comprend ça ” ; cette coutume se répand même de plus en plus. Quand une jeune fille se marie, on se cotise dans l’atelier ou le bureau pour lui offrir dans un gentil coffret tout le nécessaire pour se faire avorter, au cas où elle serait “ prise ” et on y joint le mode d’emploi. Dans les familles, on ne s’en cache pas davantage. »