Je n’ai croisé Duchêne que trois ou quatre fois, ai échangé quelques mots avec lui au vernissage d’Antek chez Système. J’ai lu son livre, sais qu’il est anxieux, tourmenté et à présent sobre, simple, pertinent et lucide. Il se qualifie de « peintre du dimanche », d’ « amateur » sans accepter l’étiquette d’ « artiste régional ». Il a compris la loi première de celui qui peut prétendre au beau et rare nom d’artiste (et peut-être d’homme tout court) : faire ce qu’il y a à faire, en dépit de tout, constamment sans ne rien demander, ne rien devoir à personne...