Lost in translation et Broken flowers. Jarmush et la Coppola (Lost in Paradise, n'est-ce pas ?) choisissent, à un an d’intervalle, le même « acteur » pour incarner quelque chose de l’ordre de l’inconsistance, du vide, de la prostration, de l’apathie, du néant, de l’inconscience. Quelque chose de l’ordre du poteau, c’est-à-dire l’inertie et l’inexpression totales. Veulent-ils cette représentation du néant ? Si oui, pourquoi ? Pourquoi voudraient-ils représenter ce néant fait homme, chair ?...