Je suis chez Copy-Top, surveille la machine qui tranquillement débite les pages de novembre de La Rue. Le soleil, par-delà la place des Halles, traverse les baies vitrées de la boutique, nous réchauffe, nous illumine. Mylaine s’affaire autour de moi, sert un dernier client. Il finit par sortir, elle s’arrête alors à côté de moi et, en considérant l’étendue aveuglante de la place devant nous, me dit : « C’est incroyable, la vie, non ? » Je regarde avec elle le spectacle de cette vue d’irradiation avant de lui adresser un sourire ; l’espace de quelques secondes, il nous met en harmonie avec le reste du monde...