Dans cinq minutes, je vais allumer ma troisième cigarette. Une chose étonnante : je ressens le manque, alors que jusqu'à ce matin, je pouvais, sans le moindre problème (en y pensant, forcément, mais en n'en ressentant pas le manque physique), traverser trois ou quatre heures
sans la moindre bouffée. L'application effective de ce nouveau plan est-elle la responsable de cet état que je n'avais pas connu à ce degré d'acuité, d'intensité, depuis deux ans et demi ?...