J’étais fatigué, n’avais pas envie de rester debout durant des heures. Et puis il y avait la présence de cette fille qui me gênait, trouble, regards appuyés dont je ne savais que faire. J’y répondais parce que je ne pouvais faire autrement (elle m’intriguait, m’attirait pour quelque raison, me plaisait peut-être en définitive), en même temps les fuyais du fait de la présence de S*** : je ne me voyais pas dans le jeu des regards à la dérobée, ne me voyais pas non plus lui en faire accroire, lui laisser penser qu’une attirance existait. Elle existait, mais il ne me servait de rien de l’alimenter, de la laisser grandir. Alors, au bout d'un temps, je ne l’ai plus regardée du tout, bien que mes pensées aient été sans cesse concentrées sur elle… Je ne connais pas son prénom. À un moment donné, j’ai cru entendre quelqu'un l’appeler Pétra...