Il y a un
chanteur et deux musiciens dans la pénombre d'une scène, scène d'une salle vide,
et de l'image sourd un son lourd, brouillon, graisseux, agressif. J'ai eu
beaucoup de mal à m'y attacher, beaucoup de mal à y penser, puis, l'ai oublié, n'y ai plus pensé et me suis mis
à ne regarder que les images, ces images dil y a quinze ans :
Antek et ses gants noirs (avec le même visage, le même
maintien, la même coiffure), Jean-Pierre entre l'exaltation
simple et la déconnection propre à la défonce ; Rupert, comme
un enfant dans la forêt des grands, qui pourrait très bien ne
pas être là, pourrait très bien être seul sur cette
scène, dans ces images, ou simplement ailleurs. Il est ailleurs,
quoi qu'il en soit...
Cétait
Après-Guerre, en Pologne, dans
le film que Fanny compte utiliser et
où Rupert est toujours vivant